Message Important

Peut-être avez vous remarquez que depuis cet été le blog tourne au ralentit, que les messages sont de moins en moins fréquents bref, que ce connard d'auteur s'endort !!! Et bien un peu oui, cet auteur est un jeune con qui doit préparer son avenir professionnel tout en faisant un peu de vélo pour le plaisir. Il galère pour finir tout les livres de Cavanna qu'il à dans la pile "en court", non pas qu'il n'aime plus le style du bonhomme (ça jamais !!!) mais il diversifie ses lectures et surtout il écoute pas mal de Rock N Roll (salaud de Chuck Berry !). Bref je ne sais pas trop quel est le rapport entre tout ses trucs mais j'écris ce message aujourd'hui pour vous annoncez que je ferme le blog pour en ouvrir un nouveau qui s'appellera : Philippe Val, sa vie, son oeuvre !







(J'ai hésité avant de l'écrire cette connerie là !)







Ne restons pas sérieux, je publierais que très rarement des nouveaux messages ici, seulement quand l'envie me prendra ou qu'une fausse pub ou un dessin me sautera aux yeux et que je me dirais : Putain, ces gars était des génies ! De temps en temps vous aurez même droit à du texte si j'arrive à voler un micro et un logiciel de synthèse vocal. J'espère que cet arrêt vous donnera l'envie de lire de vous même de vieux Hara-Kiri et toutes les B.D et livres qui s'en rapportent.



Ne vous inquiétez pas un jour j'effacerais ce texte et je reviendrais vous bottez le cul avec mes archives Hara-Kiriennes !







Adishatz.



Les deux Fondateurs

jeudi 28 octobre 2010

Un coup d'éclat


"La vérité m’oblige à avouer que les pages de Hara-Kiri s’ouvrirent à la publicité. S’entrouvirent. Une fois. Les conséquences furent immédiates, violentes, catastrophiques. Je vous raconte.


Je venais de découvrir les plaisirs du détournement de photos en même temps que ceux de l’histoire racontée en une suite de documents variés que nous faisions parler par le moyen de bulles dialoguées, come cela se pratique dans les bandes dessinées. Nous avions depuis peu les moyens de nous payer un papier sur lequel les photos rendaient bien, ai lieu de ces fins de série à bon marché qui faisaient des images brouillées et désespéraient nos élans créateurs.

J’étais en trai de mettre la derniére main à une « Histoire de Hitler », je ne me rappelle plus le titre exact, à coups de ciseaux et dans un déluge de cole de poisson – eh,oui ! On découpait aux ciseaux, on collait à la colle et on retouchait au crayon gras, en ces heureux temps où l’informatique tardait à naitre -, lorsque Wolinski s’amena avec deux connaissances à lui, les frères Renoma, d’une famille de confectionneurs dont les affaires commençaient à prendre une certaine ampleur et qui, lecteurs fervents depuis les tout premiers numéros de notre Hra-Kiri, eussent aimé que nous leur mijotions une idée publicitaire sauvage dans le goût de nos facéties. Ils n’avaient pas la trouille, les frères Renoma ! Nous non plus.

Et l’on put voir, en belle photo noir et blanc, se dérouler la fresque bête et méchante hitlérienne, avec, comme conclusion, une superbe vue de défilé où le Führer, enfermé dans un de ces longs et raides manteaux pur cuir chers aux chefs nazis, introduisait un placard vantant la maison Renoma.

Le lendemain, une émeute éclatait rue des Rosiers, une autre forçait les grilles des magasins Renoma, des gars en costumes rayés de déportés cassaient tout, arrosaient d’essence les beaux costumes, voulaient foutre le feu, pendaient toute la famile Renoma, en effigie, heureusement. La gaffe impardonnable, à laquelle, dans notre isolement de tout ce qui touchait à la politique, nous ne pouvions pas avoir pensé : Renoma était une maison juive, le père était un homme juste et craignant Dieu, comme il est dit dans la Torah. On ne comprenait pas ce qui avait pris à l’honorable commerçant, on ne voulait y voir – bien à tort – qu’une provocation raciste, imbécile de publicité profanatoir … Nom de Dieu, le mal que nous eûmes à remonter cette pente là ! Nous nous excusâmes bien bas, Renoma père n’éclata pas de rire à la bonne blague, il finit quand même par en sourire et ne nous fit pas payer les dégâts. Moralité. Peut-on rire de tout ? Pas la publicité, en tout cas. "

                                                                                                     Cavanna

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