dimanche 29 mai 2011
samedi 28 mai 2011
Bison Bouré
[....] Dans le cour, un peu sur le côté, il y avait un gros arbre. Au pied de cet arbre, l'habitation de la concierge, une maisonnette de brique, adossée au mur du fond, complètement détachée de l'immeuble. Trois mètre sur six. Là vivotait madame Durand. S'appelait-elle seulement Durand ? Très vieille femme, enfouie sous un entassement de loques, de tricots, de pèlerines, pliée à angle droit vers l'avant, à angle obtus vers la droite. Elle boitait très fort, semblait souffrir beaucoup. Ne parlait pas. On la voyait rôdant de-ci de-là, l'air affairé, grommelant des choses. Elle était prodigieusement sale, ce qui étonnait, car elle adorait les chats, bêtes fort propres sur elles. Dans sa pièce unique et minuscule vivaient une trentaine de chats, tout à fait à leur aise, chaint, pissant, s'aimant et mettant bas dans tous les coins. Il émanait de la maisonnette, quand elle ouvrait la porte, la plus fantastique êstilence de fauverie concentrée qui puisse imaginer.
Là-dedans vivait, outre Madame Durand et ses chats, son "pensionnaire", Camille. Postier à la retraite et soiffard en activité. Nul n'avait jamais vu Camille autrement que bourré à mort. L'eau courante n'existant pas chez Madame Durand, Camille, à peine levé, traversait la cour pour aller faire sa toilette au robinet commun. Il avait gardé sa tenue de nuit : un slip petit-bateau bâillant aux cuisses, jauni-noirci par les sueurs et les vieilles pisses. Il se rafraîchissait délicatement le visage, s'essuyait et puis, la serviette sur le bras, rentrait passer un pantalon et une chemise pour aller au troquet du coin descendre le premier de la journée.
De temps à autre, des hurlements emplissaient la cour. c'était Camille qui donnait une raclée à Madame Durand. Payait-il ainsi sa pension ?
Camille fascinait Reiser. Il en fit "Gros Dégueulasse". Je peux attester que gros Dégueulasse est l'exact protrait de Camille allant faire sa toilette au robinet de la cour.
Mais la gloire dans sa splendeur illumiona le personnage de "Bison futé", le Paeu-Rouge sentencieux chargé de guider à la télé les départs en week-end trop problématiques. Qui eut l'idée ? Je ne sais plu. Je dirais Choron. Camille , auréolé de plumes aux vives couleurs, fut BVison bourré. Sa trogne aux joues bleues, son nez bourgeonnant, son sourire et sa dent en moins lui valurent un succès prodigieux.
Un jour où Madame Durand faisait un séjour à l'hôpital, Camille se trouvait seul. Un locataire, Armand, de son premier étage plongeait la vue par la fenêtre dans la maisonnette. Il distinguait dans la pénombre une blancheur lumineuse. intrigué d'autre part par le silence, il decendit voir ce qui se passait. Il trouva Camille à quatre pattes, raide mort, appuyé au mur. La blancheur lumineuse, c'étaient ses fesses, splendidement épanouies. Bison bourré n'était plus. Il ne restait que l'auréole.
CAVANNA
Là-dedans vivait, outre Madame Durand et ses chats, son "pensionnaire", Camille. Postier à la retraite et soiffard en activité. Nul n'avait jamais vu Camille autrement que bourré à mort. L'eau courante n'existant pas chez Madame Durand, Camille, à peine levé, traversait la cour pour aller faire sa toilette au robinet commun. Il avait gardé sa tenue de nuit : un slip petit-bateau bâillant aux cuisses, jauni-noirci par les sueurs et les vieilles pisses. Il se rafraîchissait délicatement le visage, s'essuyait et puis, la serviette sur le bras, rentrait passer un pantalon et une chemise pour aller au troquet du coin descendre le premier de la journée.
De temps à autre, des hurlements emplissaient la cour. c'était Camille qui donnait une raclée à Madame Durand. Payait-il ainsi sa pension ?
Camille fascinait Reiser. Il en fit "Gros Dégueulasse". Je peux attester que gros Dégueulasse est l'exact protrait de Camille allant faire sa toilette au robinet de la cour.
Mais la gloire dans sa splendeur illumiona le personnage de "Bison futé", le Paeu-Rouge sentencieux chargé de guider à la télé les départs en week-end trop problématiques. Qui eut l'idée ? Je ne sais plu. Je dirais Choron. Camille , auréolé de plumes aux vives couleurs, fut BVison bourré. Sa trogne aux joues bleues, son nez bourgeonnant, son sourire et sa dent en moins lui valurent un succès prodigieux.
Un jour où Madame Durand faisait un séjour à l'hôpital, Camille se trouvait seul. Un locataire, Armand, de son premier étage plongeait la vue par la fenêtre dans la maisonnette. Il distinguait dans la pénombre une blancheur lumineuse. intrigué d'autre part par le silence, il decendit voir ce qui se passait. Il trouva Camille à quatre pattes, raide mort, appuyé au mur. La blancheur lumineuse, c'étaient ses fesses, splendidement épanouies. Bison bourré n'était plus. Il ne restait que l'auréole.
CAVANNA
Le Saviez-Vous
Chauves-souris
Dieu n'est finalement pas si malin que ça : il créa les chauves-souris mais omit de créer les chauves-chats. Dès le départ, l'équilibre écologique était compromis.
Melon
Pour savoir à coup sûr si un melon est à point, il faut le flairer au cul. S'il sent le melon pas mûr, c'est qu'il n'est pas mûr. S'il sent une légère odeur de sexe de femme, c'est qu'il est juste à point. S'il sent une forte odeur de sexe de femme et s'il dit "Grand Fou", c'est la marchande de melons
Arbre à Pains
L'arbre à pain, c'est précieuse merveille de l'opulent tropique, croît rarement seul. La plupart du temps, le voyageur avisé sait trouver dans on immédiate proximité l'arbre à grille-pain.
Valmy
A Valmy, le 20 septembre 1792, les sans-culottes français n'avaient, en fait d'armes, que des bâtons, des fourches, des râteaux et autres instruments aratoire. Voyant charger la formidable armée prussienne, ils posèrent les râteaux à terre, dans l'herbe, et attendirent le choc en narguant l'ennemi avec une crânerie bien française. Les prussiens, fous de rage et altérés de sang patriote, marchèrent sur les dents des râteaux dont les manches, violemment projetés selon une trajectoire inexorable, les frappèrent sur le nez. Ils s'enfuirent en pleurant et ce fut la première victoire de la Liberté.
Problème Sexuel
La vierge Marie fut la première femme à qui Dieu osa proposer la botte. Jusqu'à ce jour, il se masturbait.
Siège
C'est au célèbre chimiste et biologiste Louis Pasteur (1822-1895) que nous somme redevables de l'invention, capitale pour l'essor de notre belle civilisation occidentale, du siège de cabinet moderne. Avant lui n'existaient que les archaïques et mal commodes plates-formes dites "à la turque", conçues uniquement pour la position accroupie et destinées à des peuples rustiques et doués d'une grande souplesse dans les articulations. Toujours sur la brèche, l'esprit observateur du grand savant avait remarqué que, dans cette position, son membre sexuel, exceptionnellement long mais de consistance plutôt relâchée surtout sur ses vieux jours, plongait verticalement dans la fosse d'aisances et trempait jusqu'aux poils dans l'onctueuse liqueur, laquelle tendait à y adhérer et dont, bien qu'il prit soin de se secouer, une certaine quantité restait prisonnière de ces replis cutanés que l'on remarque chez les organes copulatoires des intellectuels, privant ainsi l'agriculture d'une quantité, certes minime, mais que la répétition rendait non négligeable, d'excellent engrais naturel. Ayant résolu ce problème avec l'élégance que l'on connaît, Pasteur s'attaqua aussitôt à celui du lait en poudre pour les nourrissons, sans perdre de temps fût-ce pour se laver les mains.
Dieu n'est finalement pas si malin que ça : il créa les chauves-souris mais omit de créer les chauves-chats. Dès le départ, l'équilibre écologique était compromis.
Melon
Pour savoir à coup sûr si un melon est à point, il faut le flairer au cul. S'il sent le melon pas mûr, c'est qu'il n'est pas mûr. S'il sent une légère odeur de sexe de femme, c'est qu'il est juste à point. S'il sent une forte odeur de sexe de femme et s'il dit "Grand Fou", c'est la marchande de melons
Arbre à Pains
L'arbre à pain, c'est précieuse merveille de l'opulent tropique, croît rarement seul. La plupart du temps, le voyageur avisé sait trouver dans on immédiate proximité l'arbre à grille-pain.
Valmy
A Valmy, le 20 septembre 1792, les sans-culottes français n'avaient, en fait d'armes, que des bâtons, des fourches, des râteaux et autres instruments aratoire. Voyant charger la formidable armée prussienne, ils posèrent les râteaux à terre, dans l'herbe, et attendirent le choc en narguant l'ennemi avec une crânerie bien française. Les prussiens, fous de rage et altérés de sang patriote, marchèrent sur les dents des râteaux dont les manches, violemment projetés selon une trajectoire inexorable, les frappèrent sur le nez. Ils s'enfuirent en pleurant et ce fut la première victoire de la Liberté.
Problème Sexuel
La vierge Marie fut la première femme à qui Dieu osa proposer la botte. Jusqu'à ce jour, il se masturbait.
Siège
C'est au célèbre chimiste et biologiste Louis Pasteur (1822-1895) que nous somme redevables de l'invention, capitale pour l'essor de notre belle civilisation occidentale, du siège de cabinet moderne. Avant lui n'existaient que les archaïques et mal commodes plates-formes dites "à la turque", conçues uniquement pour la position accroupie et destinées à des peuples rustiques et doués d'une grande souplesse dans les articulations. Toujours sur la brèche, l'esprit observateur du grand savant avait remarqué que, dans cette position, son membre sexuel, exceptionnellement long mais de consistance plutôt relâchée surtout sur ses vieux jours, plongait verticalement dans la fosse d'aisances et trempait jusqu'aux poils dans l'onctueuse liqueur, laquelle tendait à y adhérer et dont, bien qu'il prit soin de se secouer, une certaine quantité restait prisonnière de ces replis cutanés que l'on remarque chez les organes copulatoires des intellectuels, privant ainsi l'agriculture d'une quantité, certes minime, mais que la répétition rendait non négligeable, d'excellent engrais naturel. Ayant résolu ce problème avec l'élégance que l'on connaît, Pasteur s'attaqua aussitôt à celui du lait en poudre pour les nourrissons, sans perdre de temps fût-ce pour se laver les mains.
samedi 21 mai 2011
Har-Kiri était là
Dans une seconde, ces deux homosexuels qui se boudaient depuis dix ans vont jeter leurs armes et se précipiter dans les bras l'un de l'autre en versant les douces larmes de la réconciliation
jeudi 19 mai 2011
Piété discrete mais tenace
Tout doucement, à petites étapes, sans publicité pour ne pas rallumer les vieilles querelles, on achemine la dépouille mortelle du Maréchal Pétain vers Douaumont.
dimanche 15 mai 2011
samedi 14 mai 2011
Olida, c'est du pur porc
Ce porc photographié à la sortie des usines Olida en apporte la preuve. Pas un gramme de sa chair n'a été perdu.
dimanche 8 mai 2011
samedi 7 mai 2011
Un Fléau Moderne
Ecrasé de fatigue par des horaires trop lourds, ce routier s'est endormi à son volant. Dans une seconde, ce sera la catastrophe.
vendredi 6 mai 2011
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