Message Important

Peut-être avez vous remarquez que depuis cet été le blog tourne au ralentit, que les messages sont de moins en moins fréquents bref, que ce connard d'auteur s'endort !!! Et bien un peu oui, cet auteur est un jeune con qui doit préparer son avenir professionnel tout en faisant un peu de vélo pour le plaisir. Il galère pour finir tout les livres de Cavanna qu'il à dans la pile "en court", non pas qu'il n'aime plus le style du bonhomme (ça jamais !!!) mais il diversifie ses lectures et surtout il écoute pas mal de Rock N Roll (salaud de Chuck Berry !). Bref je ne sais pas trop quel est le rapport entre tout ses trucs mais j'écris ce message aujourd'hui pour vous annoncez que je ferme le blog pour en ouvrir un nouveau qui s'appellera : Philippe Val, sa vie, son oeuvre !







(J'ai hésité avant de l'écrire cette connerie là !)







Ne restons pas sérieux, je publierais que très rarement des nouveaux messages ici, seulement quand l'envie me prendra ou qu'une fausse pub ou un dessin me sautera aux yeux et que je me dirais : Putain, ces gars était des génies ! De temps en temps vous aurez même droit à du texte si j'arrive à voler un micro et un logiciel de synthèse vocal. J'espère que cet arrêt vous donnera l'envie de lire de vous même de vieux Hara-Kiri et toutes les B.D et livres qui s'en rapportent.



Ne vous inquiétez pas un jour j'effacerais ce texte et je reviendrais vous bottez le cul avec mes archives Hara-Kiriennes !







Adishatz.



Les deux Fondateurs

samedi 28 mai 2011

Bison Bouré

[....] Dans le cour, un peu sur le côté, il y avait un gros arbre. Au pied de cet arbre, l'habitation de la concierge, une maisonnette de brique, adossée au mur du fond, complètement détachée de l'immeuble. Trois mètre sur six. Là vivotait madame Durand. S'appelait-elle seulement Durand ? Très vieille femme, enfouie sous un entassement de loques, de tricots, de pèlerines, pliée à angle droit vers l'avant, à angle obtus vers la droite. Elle boitait très fort, semblait souffrir beaucoup. Ne parlait pas. On la voyait rôdant de-ci de-là, l'air affairé, grommelant des choses. Elle était prodigieusement sale, ce qui étonnait, car elle adorait les chats, bêtes fort propres sur elles. Dans sa pièce unique et minuscule vivaient une trentaine de chats, tout à fait à leur aise, chaint, pissant, s'aimant et mettant bas dans tous les coins. Il émanait de la maisonnette, quand elle ouvrait la porte, la plus fantastique êstilence de fauverie concentrée qui puisse imaginer.
Là-dedans vivait, outre Madame Durand et ses chats, son "pensionnaire", Camille. Postier à la retraite et soiffard en activité. Nul n'avait jamais vu Camille autrement que bourré à mort. L'eau courante n'existant pas chez Madame Durand, Camille, à peine levé, traversait la cour pour aller faire sa toilette au robinet commun. Il avait gardé sa tenue de nuit : un slip petit-bateau bâillant aux cuisses, jauni-noirci par les sueurs et les vieilles pisses. Il se rafraîchissait délicatement le visage, s'essuyait et puis, la serviette sur le bras, rentrait passer un pantalon et une chemise pour aller au troquet du coin descendre le premier de la journée.
De temps à autre, des hurlements emplissaient la cour. c'était Camille qui donnait une raclée à Madame Durand. Payait-il ainsi sa pension ?
Camille fascinait Reiser. Il en fit "Gros Dégueulasse". Je peux attester que gros Dégueulasse est l'exact protrait de Camille allant faire sa toilette au robinet de la cour.
Mais la gloire dans sa splendeur illumiona le personnage de "Bison futé", le Paeu-Rouge sentencieux chargé de guider à la télé les départs en week-end trop problématiques. Qui eut l'idée ? Je ne sais plu. Je dirais Choron. Camille , auréolé de plumes aux vives couleurs, fut BVison bourré. Sa trogne aux joues bleues, son nez bourgeonnant, son sourire et sa dent en moins lui valurent un succès prodigieux.
Un jour où Madame Durand faisait un séjour à l'hôpital, Camille se trouvait seul. Un locataire, Armand, de son premier étage plongeait la vue par la fenêtre dans la maisonnette. Il distinguait dans la pénombre une blancheur lumineuse. intrigué d'autre part par le silence, il decendit voir ce qui se passait. Il trouva Camille à quatre pattes, raide mort, appuyé au mur. La blancheur lumineuse, c'étaient ses fesses, splendidement épanouies. Bison bourré n'était plus. Il ne restait que l'auréole.

CAVANNA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire